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Connu pour être un avide amateur de l’écriture et de la lecture, David Foenkinos situe la naissance de sa vocation d’écrivain à l’âge de 16 ans. Pourtant il n’était pas issu d’un milieu littéraire et à la maison où il a grandi, on ne lisait pas beaucoup. C’est suite à une chirurgie cardiaque subie en 1991, suivie d’une longue période d’hospitalisation que David Foenkinos c’est plongé dans l’univers de la littérature et s’est à mis écrire et à voyager à travers les livres.

Il publie alors plusieurs romans, dont « Inversion de l’idiotie » publié en 2001 (lauréat du prix François Mauriac), « Entre les oreilles » en 2002 et en 2004, « Le Potentiel érotique de ma femme » édité chez Gallimard. L’écrivain est surtout réputé pour son style d’écriture plein d’humour et de dérision.

Son amour pour le cinéma

La notoriété de David Foenkinos s’envole en 2009 avec son huitième roman « La délicatesse ». L’écrivain rencontre alors un succès phénoménal. Un million d’exemplaires vendus et une adaptation sur grand écran qu’il signe avec son frère Stéphane. Il renouvellera l’expérience en 2017 avec « Jalouse », écrit directement pour le cinéma.

David Foenkinos adore l’idée de retrouver tous les cinq ou six ans son frère pour travailler sur des projets communs. Si écrire est un acte solitaire, son travail pour le cinéma lui permet de vivre une expérience collective.  C’est toujours une bonne idée, pour lui, de pouvoir évoluer simultanément dans ces deux univers.

Charlotte, un autre roman à succès

Écrivain populaire, il est aussi reconnu par ses pairs en 2014 grâce à son livre « Charlotte », consacré à la peintre allemande Charlotte Salomon morte à Auschwitz à l’âge de 26 ans. Il lui vaut le prix Renaudot et le Goncourt des lycéens, sa plus grande fierté. David Foenkinos ne croit pas être animé par une forme d’obsession car, souvent, l’obsession renvoie, pour lui, à une certaine psychose.

Il raconte que quand il a découvert Charlotte Salomon, il a passé environ huit années à travailler sur le personnage. C’était pour lui une forme d’obsession, mais une obsession plutôt positive qui le pousse à exceller dans son travail d’écriture. Il était tellement fasciné par l’artiste peintre que la publication de son livre « Charlotte » en 2014 restera pour lui le moment le plus important de sa vie littéraire.

Simple et assez proche du public, David Foenkinos est très présent dans différentes manifestations littéraires. Il participe depuis quelques années au jury du prix Régine Deforges qui récompense les meilleurs romans, et il a été en 2019 le président du Salon du livre « Lire à Limoges ».