Le Prix Rive Gauche, qui se tient à Paris, a été créé en 2011 par la romancière et critique Laurence Biava. L’édition 2021 vient de présenter sa toute première sélection au sein de trois catégories, à savoir les romans français, les romans étrangers ainsi que les revues littéraires francophones. Les récompenses de cette nouvelle édition seront remises le 28 novembre prochain dans le cadre de la Rotonde Montparnasse. En attendant, le jury va lire et relire les différentes œuvres en lice.
La littérature mise en lumière
Le Prix Gauche de Paris a pour mission de récompenser les meilleures œuvres littéraires, de langue française et étrangère. Si la fiction est privilégiée, les catégories sont multiples. Le prix peut en effet être décerné à un récit, un roman ou encore un recueil de nouvelles ainsi qu’à une revue littéraire francophone. Il faut d’ailleurs noter à ce sujet que ce prix de renom est à ce jour le seul à couronner une revue littéraire.
Le jury se compose de personnalités attachées à la littérature, avec notamment des écrivains, des critiques littéraires, des journalistes littéraires, des animateurs littéraires, etc.
La sélection du Prix Rive Gauche 2021
Le jury de cette édition 2021 du célèbre Prix Rive Gauche a publié sa première sélection.
#1 Les revues littéraires
- La Revue des Deux Mondes, de Marc Ladreit de Lacharrière ;
- Les Moments littéraires, de Gilbert Moreau (revue papier) ;
- Le 1 des Libraires, d’Eric Fottorino (papier) ;
- L’Inventaire, revue de l’école d’écriture Aleph (en ligne) ;
- Traversées, de Nadine Doyen Lettres Capitales de Dan Burcea (en ligne) ;
- AOC Média, de Sylvain Bourmeau (en ligne) ;
- Diakritik, de l’association Dialcritik (en ligne) ;
- Zone Critique, de Sébastien Reynaud (en ligne).
#2 La littérature française
- La muse ténébreuse de Baudelaire, de Raphaël Confiant, Mercure de France ;
- Rien ne t’appartient, de Natacha Appanah, Gallimard ;
- Instagrammable, d’Eliette Abecassis, Grasset ;
- Les jours heureux, d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Grasset ;
- Feu, de Maria Pourchet, Fayard ;
- L’éternel fiancé, d’Agnès Desarthe, Editions de l’Olivier ;
- Ce qu’il nous faut de remords et d’espérance, de Céline Lapertot, Viviane Hamy ;
- Son fils, de Justine Lévy, Stock ;
- Les envolés, d’Etienne Kern, Gallimard ;
- La carte postale, d’Anne Berest, Grasset ;
- 907 fois Camille, de Julien Dufresne-Lamy, Plon ;
- Deux petites bourgeoises, de Colombe Schneck, Stock.
#3 La littérature étrangère
- Il était une fois Hollywood, de Quentin Tarantino, Fayard traduit pas Nicolas Richard ;
- Notre part de nuit, de Marianne Enriquez, Editions du Sous-Sol, traduit par Anne Plantagenet ;
- Nous vivions dans un pays d’été, de Lydia Millet, Les Escales, traduit par Caroline Bouet ;
- Memorial Drive, de Natasha Trethewey L’Olivier, traduit par Céline Leroy ;
- Temps sauvage, de Mario Vargas Llosa, Gallimard, traduit par Daniel Lefort et Albert Bensoussan.
Pour rappel, l’édition 2020 du Grand Prix Rive Gauche avait récompensé :
- Sarah Chiche pour Saturne, éditions du Seuil, pour la catégorie « Roman français » ;
- Kiran Millwood Hargrave pour Les graciées, éditions Robert Laffont, pour le « Roman étranger » ;
- Raskar Kapac, aux éditions du Rocher, pour la « Revue littéraire » en 2018.