Fils de viticulteur, Jean Jacques Perrut est un enfant du Beaujolais. Homme de science et de lettres, il est passionné de biologie et d’écriture. Retour sur son parcours aussi atypique que passionnant.
Le parcours scolaire et scientifique
Diplômé en neuro et psychophysiologie de l’université Claude Bernard à Lyon, Jean-Jacques Perrut obtient ensuite un doctorat en Pharmacie en 1986. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il décroche plusieurs diplômes dans différentes disciplines : bactériologie, virologie, parasitologie, infectiologie, immunologie et immuno-pharmacologie.
En 40 ans de carrière en tant que biologiste, il travaille en tant qu’interne dans plusieurs hôpitaux, avant de devenir chercheur hospitalier. Il arrive par ailleurs à intégrer le service du professeur Michel Jouvet, grand spécialiste du sommeil. Il mène ensuite quelques travaux de recherche en tant que bénévole, avant de devenir biologiste libéral. En parallèle, il s’initie à la neurologie et la psychopharmacologie, et, en bon fils du Beaujolais, il approfondit ses connaissances sur les vins à l’université de Dijon, à l’Institut de la Vigne et du Vin. Il obtient ainsi un diplôme de technicien en œnologie.
C’est la rédaction de son mémoire de fin d’études « Viticulture et vinification dans l’Ancien Testament » qui lui donne le goût de l’écriture. Jean-Jacques Perrut entame alors une nouvelle carrière d’auteur.
La bibliographie de Jean Jacques Perrut
Jean-Jacques Perrut se consacre entièrement à l’écriture après son départ à la retraite. Ses premiers livres sont naturellement dédiés à sa première passion : la biologie. Son premier essai publié sur le sujet en 2003 est « Risques et Menaces Biologiques », un ouvrage qui met la lumière sur les risques biologiques naturels et accidentels.
Perrut est ce que l’on pourrait appeler un écrivain engagé, n’ayant jamais cherché à cacher ses convictions et croyances. Il prend la polémique à bras le corps, comme ce fut le cas dans son livre « Faut-il déboulonner la statue de Pasteur ? », publié en 2007. Dans cet ouvrage, il n’hésite pas à prendre position et à donner son avis personnel sur des sujets sensibles. Analyses et arguments à l’appui, il réhabilite les hommes de science qui ont travaillé dans l’ombre de Louis Pasteur.
Quelques années plus tard, en 2016, l’auteur réunit sa passion pour l’œnologie et sa foi dans le livre « Le vin dans la Bible ». L’année suivante, en 2017, il publie « A l’ombre de l’auréole », l’occasion pour lui de revenir sur ses origines. Il faut savoir que M. Perrut partage deux liens de parenté avec Claude Bernard. Dans ce livre, il donne ainsi un aperçu du monde scientifique de la fin du XIXème siècle. Et en 2018, il publie son dernier essai en date, et nous surprend en abordant une énième thématique : le transhumanisme : « Vous avez dit « transhumanisme » ? ».